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                          TOUJOURS PLUS ! TOUJOURS PLUS… IMMÉDIATEMENT !
                          SI RIEN N’EST FAIT, ÇA IRA JUSQU’À L’EFFONDREMENT

    Toujours plus de voitures, d’avions, de téléphonies mobiles, de biens matériels, d’activités, de divertissements, de parcs d’attraction, de voyages. Toujours plus d’hyperconsommation ! Et en conséquences, toujours plus de pollutions des milieux, de l’air, des eaux et des sols, toujours plus dedéchets dans les océans et sur les sols, toujours plus de perturbateurs endocriniens, de pesticides, decancers, de stress, de burn out. Est-ce dans un tel monde malade que nous voulons vraiment
    vivre  ?

    Toujours plus de téléphonie mobile

    A peine la 4ème Génération, la 4G, est-elle installée que se profile déjà la 5G, la 5ème Génération

    de standards pour la téléphonie mobile avec la promesse de pouvoir se connecter d’où que l’on soit sur la planète. L'Allemagne commence dès ce mardi 19 mars une vente aux enchères de plusieurs semaines pour les fréquences 5G. Les promoteurs de cette technologie vont devoir déployer des satellites dans l’espace et des petites antennes sur terre, les « small cells » - les petites cellules, qui vont s’incruster en ville au sein d’arrêts de bus, de lampadaires, de panneaux d’affichage, etc… jusqu’à tous les 100 mètres. Mais quelle est donc l’urgence de l’installation de cette nouvelle technologie   C'est là que s’alignent les superlatifs ! La connexion sera possible de partout et tout le temps, en ultra haut débit avec transmission à moins d’une milliseconde. Elle va surtout permettre l’arrivée des objets connectés (155 milliards d’ici 2025), des villes intelligentes, des voitures autonomes, des robots chirurgiens, et toute une série d’autres objets-gadgets tout aussi inutiles que déshumanisants. Oh là ! Est-elle donc si nécessaire et si urgente la généralisation de cette nouvelle technologie pour laquelle certains parlent déjà « d’un changement sociétal sans précédent à l’échelle mondiale » ? Assurément ! NON ! Il s’agit d’abord et avant tout de faire fonctionner le système néo-libéral capitaliste, avide de profits, un horrible monstre pervers, affamé, dévoreur de notre humanité et destructeur de notre milieu de Vie.

    Des effets sur la santé

    Arthur Firstenberg, diplômé en mathématique de l'Université de Cornell dans la ville d’Ithaca [État de New York aux États-Unis], est un scientifique et journaliste à l'avant-garde de la démolition du tabou concernant l'innocuité des champs électromagnétique sur le Vivant. Il a lancé une Pétition dans laquelle il affirme que : "Le déploiement de la 5G constitue une expérience sanitaire de grande envergure sur l’humanité et l’environnement et pourrait devenir une catastrophe mondiale." Dans les régions du monde où le déploiement d’antennes 5G a déjà commencé, la population locale, y compris les insectes et autres animaux sauvages, est en effet déjà malade. Le développement de tours 5G et de petites cellules dans des zones résidentielles, peuvent entraîner "de graves effets néfastes sur la santé et l’environnement causés par le rayonnement micro-ondes émis par ces tours à petites cellules." Des symptômes tels que vertiges, nausées, amnésie, insomnie, tremblements, arythmie cardiaque, douleurs aiguës et chroniques, ont été constatés.

    Toutefois, dormez tranquilles, braves consommateurs ! Les marchands de doute nous rassurent : "Il
    n’existe aucune preuve scientifique qui permette de répondre de manière définitive aux troubles invoqués. Il est nécessaire, affirment-ils, de poursuivre les recherches avant de savoir si l’utilisation de téléphones cellulaires a des effets sur la santé." Ah ! Tiens donc ! On installe la technologie et on regarde les effets sur la santé à postériori. Ça rappelle d’autres scandales sanitaires…

                                           

                                  © René Bickel - https://www.bickel.fr/a-propos-de-rene/

    Céder au toujours plus ? Pourquoi ? Et que faire ?

    Sébastien Bohler, ancien élève de l'Ecole polytechnique, docteur en neurobiologie, décrypte nos comportements dans son livre LE BUG HUMAIN. Il pose des questions surprenantes : "Et si notre cerveau était devenu notre pire ennemi ? Nous vivons en effet une véritable tragédie : surpopulation, surpoids, surproduction, surconsommation, surendettement, surchauffe. Nous avons basculé dans l'ère de tous les superlatifs qui mène l’humanité à sa perte. Nos jours sont en effet comptés puisque la capacité des ressources de la planète l’est aussi, inéluctablement. Alors que la situation empire heure après heure, aucune réponse collective tangible ne vient. Nous voyons le mur se rapprocher et nous ne faisons rien ! Pourquoi ?" La réponse se situe au centre de notre cerveau dans un petit organe appelé striatum qui régit nos comportements depuis l’apparition de l’espèce et a habitué le cerveau humain à poursuivre 5 objectifs qui ont pour but la survie de l’espèce : manger, se reproduire, acquérir du pouvoir, étendre son territoire, s’imposer face à autrui. Si le striatum est aux commandes et réclame toujours plus de récompenses pour son action, ses commandements sont non conscients. Dès qu’ils sont mis en lumière par l’activation de la conscience, ils s’évanouissent. Deux solutions s’offrent à
    l’humanité si elle veut survivre. L’une, c’est faire un pari sur la plasticité du striatum et détourner son énergie vers des actions altruistes, comme le partage, qui lui procurent plaisir. Mais n’est-ce pas tout simplement là favoriser l’émergence et le rayonnement les valeurs féminines, comme l’altruisme, la bienveillance, la coopération, la solidarité, la Vie ? L’autre, c’est la pratique de la "pleine conscience" qui consiste à mettre de la conscience dans nos actes quotidiens, effectués le plus souvent de manière automatique et inconsciente. La conscience est une caisse de résonnance pour nos perceptions qui permet de nous affranchir de nos automatismes, de satisfaire notre striatum qui obtient davantage de plaisir avec moins quantitativement, de "nous donner plus avec moins".

                                                                                       Léon-Etienne CREMILLE le 19 mars 2019