1. Globalement,
il fait une chaleur de plus en plus difficile à maîtriser Ne nous
faisons plus d’illusions si toutefois nous pouvions en avoir encore quelques-unes :
La prochaine conférence de l’ONU sur le
climat, la COP21, va se tenir à
PARIS du 30 novembre au 11 décembre 2015 sur le site de Paris-Le Bourget. COP21 signifie que c’est la 21ème COnférence des Parties.
Les Parties sont les 195 Etats (1) signataires de
la CCNUCC (Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements
Climatiques) adoptée en 1992 à la fin du Sommet de la Terre à
Rio-de-Janeiro [http://www.leparisien.fr/environnement/cop21/]. (1) Rappelons pour mémoire qu’en avril
2014 197 pays sont reconnus par
l’ONU dont 193 en sont membres et 4 ne sont que des Etats observateurs :
les îles Cook et Nioué, la Palestine et le Vatican [http://www.statistiques-mondiales.com/onu.htm]. Un accord sur le climat va-t-il être
obtenu ? Au vu des réticences qui se sont manifestées depuis 23 ans, ce
n’est pas sûr et ce serait catastrophique. La situation est d’autant plus inquiétante
qu’une information circule selon laquelle cette conférence serait financée en
grande partie par les pollueurs eux-mêmes.
Une pétition est donc en ligne qui demande à l'ONU de maintenir les gros pollueurs
à l'écart de la conférence climat de Paris. A ce jour, le nombre de signataires
est de 228.980, l’objectif étant d’en atteindre 250.000. Alors, si possible, ajoutez
votre voix à cette pétition qui doit être
adressée à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements
climatiques [http://action.sumofus.org/fr/a/cop21-paris-french/].
Dans le
système actuel basé sur le mythe sans cesse ressassé de la croissance associée
à l’exploitation des énergies fossiles, les impasses sont de plus en plus
proches. S’il reste encore en sous-sol de gigantesques réserves de pétrole, leur
mise en exploitation va de fait devenir vite techniquement impossible. Elle entrainera
une double catastrophe pour le réchauffement climatique mais aussi pour
l’économie mondiale et la paix sociale. Le TRE
(Taux de Retour Energétique), rapport
entre l’énergie produite et l’énergie investie, notion applicable à toutes les
sources d’énergies, diminue inexorablement pour le pétrole depuis le début
de son exploitation. S’il ne fallait au départ investir qu’1 seul baril pour
faire jaillir 100 barils, 1 baril investi aujourd’hui ne permet plus d’extraire
que 11 barils. Plus grave encore, l'exploitation des sables bitumeux d’Alberta au
Canada nécessite même de brûler 1 baril pour n’en produire que 2 à 4. Il va
arriver un moment où il ne sera plus possible d’exploiter les réserves. Quel
intérêt y aurait-il en effet à dépenser 1 baril pour n’en produire qu’1 seul ? 2. Localement,
il faut planter des arbres pour se protéger de la chaleur La Provence
présente une culture de l’arbre revigorante qui permet de nous prémunir contre
les effets de la chaleur. La plupart des places des villages sont ombragées. Le
plaisir est immense de prendre une consommation à l’ombre de platanes ou de
tilleuls de haute taille. La Drôme du
Sud, initialement dauphinoise et désormais provençale, bercée tous les étés par
le chant des cigales, n’a hélas pas encore intégrée cette culture de la
plantation d’arbres. Elle pratique même souvent l’abattage d’arbres, sans leur remplacement,
ce qui appauvrit la vie sociale. Je déplore que tant de places et de rues de
villes et de villages, tant de parkings et de routes, soient brûlés par le
soleil ! Tout le monde cherche un lieu ombragé pour se rafraichir ou
simplement garer sa voiture. Il faut vite planter de beaux arbres ! Plus subtilement, les arbres ont des langages et des messages à
faire passer aux humains. Ils sont symboles de vie, de beauté, de silence et de
présence. Le site "Arbres de Provence" consacré aux arbres de notre
région [http://arbres-de-provence.e-monsite.com/]
nous apprend ainsi que les cyprès sont signe de longévité, de tolérance, de
sociabilité, d’immortalité, tandis que les ifs évoquent la sagesse et la
connaissance, que les tilleuls nous
parlent d’ amour, de justice, de fécondité, les peupliers de noblesse, les
oliviers de paix… Que vivent les arbres ! Léon-Etienne CREMILLE le 23 juillet
2015 |
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