1. LE CONCEPT
DE BORN WILD © PRÉSENTÉ EN DES LIEUX PUBLICS DE MONTELIMAR
Du
28 juin au 26 octobre 2014, une exposition avait été installée au Musée d'Art
Contemporain de Cette année, depuis début mai 2017, un Wild Kong rouge
géant est installé sur ce même rond-point
d’Aigu.
2.
LES DYSFONCTIONNEMENTS DÉLÉTÈRES DE
L’INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE En ce début du mois de juin
2017, le jury du 43ème Prix du Livre Inter a
récompensé Jean-Baptiste Del Amo pour son roman "Règne
animal"
(Éditions Gallimard),
un livre qui retrace, du début à la fin du XXème siècle,
l’évolution d’une pauvre petite ferme familiale en une grosse exploitation d’élevage
porcin industriel et qui montre que les hommes exercent une violence
impardonnable sur les animaux. « Dans
un environnement dominé par l’omniprésence des animaux, cinq générations
traversent le cataclysme d’une guerre, les désastres économiques et le
surgissement de la violence industrielle, reflet d’une violence ancestrale. Les
seuls territoires d’enchantement, l'enfance, celles de la matriarche, Éléonore,
et du dernier de la lignée, Jérôme, ainsi que l’incorruptible liberté des bêtes,
parviendront-elles à former un rempart contre la folie des hommes ? Règne animal est un grand roman sur
la dérive d’une humanité acharnée à dominer la nature et qui dans ce combat
sans pitié révèle toute sa sauvagerie et toute sa misère. » (4ème
de couverture). Le cochon, comme le souligne l’écrivain, est un animal
affectueux, sensible, sympathique, autant que peut l’être un chien. Malheureusement
ce pauvre être fait désormais l’objet d’une production industrielle honteuse. Del
Amo séduit et dérange en ramenant l’homme à ce qu’il est : un animal parmi
les autres qui n’a en aucune façon le droit de massacrer impunément, faute de
quoi le retour de bâton est terrible.
De plus en plus d’auteurs, écrivains,
réalisateurs, alertent le grand public sur les effrayantes dérives de l’élevage
industriel qui broie et souille tant les hommes que les animaux, qui pollue la
nature avec l’infect lisier, qui altère l’alimentation humaine. En 2011, Joan
Safran Foer avait exploré dans "Faut-il
manger les animaux" tous les degrés de l'abomination
contemporaine et s’était penché sur les derniers vestiges d'une civilisation
qui respectait encore l'animal. En 2013, la jeune romancière et essayiste Isabelle Sorente, né en
1972, major aux Mines de Paris, polytechnicienne,
avait publié le livre "180 jours",
la durée qui sépare la naissance d'un porc de sa mort à
l'abattoir. Basé sur une enquête, son récit nous entraîne à
l'intérieur d'un élevage industriel où des liens tragiques se nouent entre les
hommes et les bêtes. En 2014, Patrice Rouget va plus loin encore en poursuivant
une réflexion sur le traitement du vivant dans les sociétés industrielles. Il a
publié "LA VIOLENCE DE L’HUMANISME".
Dans la préface, Florence Burgat cite l’auteur : « L’effort pour
faire rendre au monde tout ce qu’il a dans le ventre connaît une intensité
jamais encore atteinte », et elle complète : « Rien n’échappe
aujourd’hui à la relation utilitaire, mais pour les animaux cette emprise
parvient à un point d’orgue, être des biens, la plupart du temps consomptibles,
c’est-à-dire dont l’usage implique la destruction. L’utilité qui doit leur être
arrachée coûte que coûte passe en effet le plus souvent par leur mort. » Que
peut-on espérer tant que des hordes de consommateurs consentants et décérébrés
se laissent prendre dans les filets des publicitaires comme le montre le film Léon-Etienne CREMILLE le 04 juillet 2017 |
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