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1. La
Drôme à Vélo - une excellente initiative prise au début des années 1990 Le département de la Drôme compte respectivement 144 km et 4.220 km de routes nationales et départementales ainsi que 7.033 km de voies communales. Il fut certainement l’un des premiers départements français à publier une carte de la "Drôme à Vélo", comme l’a expliqué lors d'une interview (extrait ci-dessous) au Printemps 2012 Pascal -Eric CHOMEL? alors directeur des Routes, des Déplacements depuis mars 2015, au Conseil général de la Drôme. D'après ses chiffres, près de la moitié des routes départementales sont balisées. Hélas ! Dans la plaine de la Valdaine, les routes sont très étroites et très dangereuses pour les cyclistes et très fréquentées par les camions, les tracteurs et leur attelage souvent débordant, les voitures, mais ne font pas partir de ce dispositif.
2.
Les Départements et Régions Cyclables – le développement de grands itinéraires Les Départements &
Régions Cyclables (DRC) ont 20 ans
cette année. Ils rassemblent un réseau de 72 collectivités (65 départements, 5
régions et 2 EPCI) mobilisées pour le développement du vélo en France, des Véloroutes
et Voies vertes (VVV) et du tourisme à vélo. Leurs 19ème Rencontres se sont tenues les 24 et 25 septembre 2015 dans le département de
la Drôme à Châteauneuf-sur-Isère, au Palais des Congrès Sud Rhône-Alpes, sur le
thème " Vélo sans frontières". Le Conseiller du canton de Dieulefit, désormais Vice-président
chargé de l’Agriculture, des Routes et de la Politique Vélo, André GILLES,
toujours optimiste et souriant, se
félicite de ces rencontres qui étaient justement positionnées, écrit-il page 6
du N° 41 AUTOMNE 2015 de la revue Vélo et Territoires, "à la croisée des
chemins de deux VVV inscrites au Schéma national pour offrir un tour d’horizon
des aménagements de qualité de nos VVV." Hélas !
L’on ressent surtout la recherche, de la part
les élus, d’un développement touristique et de ses retombées économiques
à travers la réalisation de ces équipements. Le risque
actuel est de privilégier de grands itinéraires, de grands projets médiatiques,
les Vélo-routes et les Voies Vertes (les VVV), tels ceux situés ou projeté le
long des vallées du Rhône (ViaRhôna), de l’Isère, du Jabron, au détriment de l’aménagement
de routes très dangereuses, utilisées de façon quotidienne par les nombreux cyclistes
amateurs. Moins valorisant que la création d’équipements
touristiques, le Conseiller du canton doit résoudre ce problème urgent avant qu’un
cycliste ne soit tué. 3. La Ville de Montélimar - les carences en
matière de pistes cyclables Montélimar est une
Ville-Départ du Tour de France 2016 et elle a profité de cette occasion pour montrer
son essor économique avec ses 4.480 entreprises. Face à cet aspect gestionnaire
qui peut se justifier, elle n’a hélas pas eu le coup de génie créateur qui
aurait permis la présentation d’un aménagement novateur en matière de politique
sportive à tous les amateurs de vélos de France. Les coureurs
ont en effet emprunté au départ de la 14ème étape du samedi 16
juillet entre Montélimar et Villars-les-Dombes, juste en sortie de la ville, la
route de St Gervais sur une portion de laquelle, entre
le rond-point André Maginot et le club de vélocross BMX, une piste
cyclable avait été annoncée sur un grand panneau d’information lors du projet de réfection de cette voirie.
Il a fallu constater en fin des travaux
réalisés entre septembre 2015 et mai
2016 que la piste cyclable n’a malheureusement pas été créée. L’association Montélovélo qui lutte pour une circulation douce en ville a
publié un communiqué de presse cinglant dans lequel elle déplore l’attitude
rétrograde des élus montiliens dans les nouveaux aménagements de chaussée. Cette
fois encore écrit-elle, "passer du rêve à la réalité pratique demandée par
les usagers non automobilistes n’est pas d’actualité à Montélimar". Cette route est en effet un axe très
fréquenté et le nouvel aménagement aurait pu être un bel exemple de circulation
partagée et de sécurité justifiée pour les cyclistes. (http://www.montelimar-news.fr/article/agglo-et-refection-de-voiries-:-les-cyclistes-en-colere-montent-sur-leurs- 4.
Les cyclistes sur les routes dans la vie quotidienne – la nécessité d’une
reconnaissance Des panneaux de signalisation de présence de vélos, comme ceux déjà installés par le Conseil général dans les années 1990 ainsi que ceux proposés par LACROIX Signalisation, doivent être généralisés. Des pistes cyclables doivent en outre être impérativement créées dans les rues en ville et sur toutes les routes départementales à la campagne. Les élus doivent clairement prévoir les budgets en ce sens. Léon-Etienne CREMILLE le 16 juillet 2016
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