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       ?DÉCIDEURS, ÉLUS, TECHNOCRATES, FACE À LA SITUATION DRAMATIQUE

    DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE,

    NOUS ESCROQUENT AVEC LEUR PRÉTENDUE TRANSITION ÉCOLOGIQUE !

    Fonte généralisée des glaciers – Montée irrépressible des Océans

    Et pourtant ! Décideurs, Élus, Technocrates, se contentent de prôner des "mesurettes" inadaptées à l’ampleur des problèmes générés par les activités humaines. "Ces gens-là" ne font RIEN qui soit pertinent. Ils sont indéfiniment dans la procrastination, empêtrés dans un système obsolète, soumis aux pressions constantes de lobbyistes. Comment les qualifier : Sont-ils impuissants, incompétents, inconscients, pervers, fous ?

    Ça ne date pas d’hier ! Depuis le début de la révolution industrielle, les TENANTS acharnés des systèmes économiques productivistes ne respectent ni les milieux naturels dans leur Entité propre, ni les innombrables Êtres Vivants dans leur spécificité. Ils exploitent la Nature, l’"utilisent" d’une façon outrageuse, pillent les ressources naturelles, dérèglent complètement le climat par une émission abondante et permanente dans l’atmosphère d’un gaz à effet de serre, le gaz carbonique. Ils provoquent une dégradation de tous les milieux naturels et donc de la Vie, éliminent de plus en plus d’Espèces vivantes par le rejet de milliers de produits toxiques. Ils augmentent les maladies chroniques comme les cancers. Ils entrainent des effets tératogènes sur les embryons avec la naissance d’"Enfants sans bras" comme l’a montré l’émission "Envoyé spécial" sur France 2 le jeudi 25 avril 2019. Ils altèrent continuellement la santé humaine par l’adjonction dans l’alimentation de milliers d’additifs, de poisons, au point qu’il vaut mieux se souhaiter "Bonne chance" plutôt que "Bon appétit" lorsque l’on se met à table, comme le déclare Pierre RABHI.

    Changeons le système, pas le climat !

    C’est l’un des magnifiques et pertinents SLOGANS des Marches pour le Climat. Changer le système : C’est LA SOLUTION ! Pourtant ! "Ces gens-là" ne le comprennent toujours pas.

    Un exemple explicite existe qui devrait faire réfléchir les décideurs pour autant qu’ils veuillent vraiment changer l’état catastrophique des conditions de vie sur notre Terre : les pollutions diffuses des nappes
    d’eau souterraine par les NITRATES et les PESTICIDES engendrées par l’agriculture industrielle et mises en évidence dès les années 1970. C’est un "vrai cas d’école" de ce qu’il faudra changer : le SYSTÈME. Le programme d’action pour la réduction de la pollution des eaux par les nitrates, élaboré en 1984, n’a consisté qu’en une modification des pratiques agricoles. À l’évidence, ce ne fût qu’un confortement, un toilettage, du système dominant qui se caractérisait à l’époque par des pratiques aberrantes dont l’éradication fût utile et indispensable, qui peut se comparer à la suppression des excès de vitesse sur la route. Ça a permis de faire des économies d’intrants aux agriculteurs mais ça n’a pas du tout résolu le problème des pollutions.

    En effet, plus de 40 ans après la mise en œuvre de cette façon de considérer et de traiter le problème, aucune amélioration de la qualité des eaux n’est constatée à ce jour. La brochure de mars 2018 sur
    L’ÉTAT DES EAUX des bassins RM&C émet deux avis consternants et révoltants : "force est de constater que les concentrations moyennes en nitrates ne diminuent toujours pas et même que des tendances significatives à la hausse des concentrations en nitrates sont identifiées dans certaines nappes". Que
    s’est-il passé ? On a amélioré des pratiques alors qu’il fallait changer le système ! Personne n’a perçu la leçon de l’expérience agricole ratée et ne s’attelle à changer le système dans les domaines d’activités. On continue de procéder de la même façon, sans résultats.

    Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend

    De nombreuses manifestations pour le climat se sont déployées début 2019 à travers l’Europe et le monde entier à l’initiative de la jeune Génération, celle qui sait qu’elle n’a pas d’AVENIR dans les conditions actuelles d’existence, celle qui a compris que les humains font partie intégrante de la formidable diversité de la nature. La Jeunesse exhorte les autres Générations à les rejoindre lors de la grève pour le climat du 24 mai.

    Partout dans le monde également, des citoyennes et des citoyens saisissent la justice pour que leurs droits fondamentaux soient garantis face aux changements climatiques. En France, quatre associations mènent une action en justice contre l’Etat, "l’Affaire du Siècle", qui a déjà recueilli plus de 2 millions de signatures.

    De plus en plus d’humains comprennent qu’ils n’appartiennent pas à une espèce qui doit dominer la Nature et éliminer toutes les autres espèces, contrairement à ce que les traditions ancestrales et patriarcales leur ont enfoncés dans le crâne à coup d’idéologies. Ils deviennent conscients qu’ils ne sont qu’un minuscule filament sur le "Buisson du Vivant", exposé au Musée des Confluences à Lyon, qui regroupe des millions d’espèces vivantes en évolution depuis des milliards d’années. Une série
    d’émissions sur arte, "Une espèce à part",
    replace l’Homme dans un Univers dont il n’a jamais été le centre et nous permet d’appréhender des grandeurs et concepts difficilement imaginables par notre cerveau, de l’univers aux gènes, du corps humain aux écosystèmes. Si les humains ont pu penser se distinguer par leur intelligence et leur capacité d’invention, ils doivent savoir qu’il est désormais démontré qu’ils ne sont pas la seule espèce intelligente. Il faut avoir l’humilité d’accepter que la plupart des inventions ont été copiées sur la nature !  Il est temps d’abandonner le système néolibéral productiviste dévastateur et de rejoindre notre juste place au sein du foisonnement de la Vie… si nous souhaitons survivre.

                                                                                                                                                               Léon-Étienne CREMILLE le 6 mai 2019