_La crise viticole du XIXe siècle
"La vigne a été une des principales cultures de la Val daine pour presque toutes les époques où l'on dispose d'informations. Depuis l'essor considérable qu'elle a connu avec la colonisation romaine, elle est restée très présente tout au long des siècles avec plusieurs phases d'extension en dehors des périodes de conflits et du haut moyen âge où bois et pâturages prédominent. Le maximum est atteint au cours de la première moitié du XIXe siècle: la vigne occcupe alors près de 5000 hectares d'après le cadastre napoléonien. De 1800 à 1850 c'est l'âge d'or. La Valdaine est alors l'une des 5 grandes régions viticoles drômoises au même titre que l'Hermitage, le Diois, le Tricastin et le Nyonsais
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Le vignoble drômois en 1835. Cette carte parue dans le numéro spécial de la revue drômoise sur la vigne et le vin en septembre 2000 est reproduite avec l'aimable autorisation de son auteur, Jean-Claude Daumas, professeur au lycée de Die. Les plus petits points représentent quelques hectares de vigne par commune, les plus gros une centaine d'hectares et les carrés plus de 150 hectares. Le record est à Montélimar avec 965 hectares (carré entouré). Les chiffres. qui ont servi à faire cette carte utilisent la même source que la carte parue dans le Fil n° 136 de juin 2003: il s'agit de l'ouvrage sur la statistique du département de la Drôme par Nicolas Delacroix qui a exploité le cadastre napoléonien. La concentration de carrés et de points à l'est de Montélimar montre bien que la Valdaine est alors une des grandes régions viticoles drômoises.
Jusqu'en 1850 environ, les parasites alors connus (pourriture grise. pyrale, criquets. chenilles), ne faisaient jamais de dégâts généralisés. et on craignait plutôt les accidents météorologiques: gelées. grêle, sécheresse. Mais dans la seconde moitié du XIXe siècle, arrivent des maladies américaines: l'oïdium entre 1845 et 1852 puis le phylloxera en 1865, le mildiou en 1878 et le black-rot en 1885. Ces maladies, en particulier le phylloxera vont bouleverser la culture de la vigne. Il faudra du temps pour les identifier, étudier leur développement et mettre en place les moyens de les combattre. En Valdaine, il s'ensuivra un changement complet des cépages et des conséquences économiques désastreuses pour les communes rurales pendant plusieurs années.
Ces maladies vont avoir un effet d'autant plus dévastateur qu'elles arrivent sur des vignobles fragiles car la prospérité de la vigne vers 1850 n'est qu'apparente. En effet, la production est faible. La production pour l'ensemble du département de la Drôme a été en moyenne de 328 000 hectolitres par an de 1850 à 1852 soit une moyenne de 13 hectolitres à "hectare, ce qui est très inférieur aux rendements actuels car aujourd'hui une vigne correctement tenue donne aisément 60 à 80 hl/ha et des quotas existent pour éviter la surproduction.
Ce faible rendement s'explique par la pauvreté des sols sur lesquels étaient plantées les vignes et par l'association avec d'autres cultures (pomme de terre, blé, arbres fruitiers) qui faisait croire à une mise en valeur intensive mais qui épuisait rapidement la terre. La très grande densité de pieds à l'hectare n'arrangeait rien et les ceps étaient vieux en moyenne de 20 ans. Les souches étaient renouvelées par provignage, comme au temps des Romains. Cette technique consiste à faire raciner les sarments en les enfouissant partiellement sous la terre puis à les couper du cep d'origine une fois qu'ils ont raciné. Or d'après le docteur Jules Guyot, un des spécialistes de la viticulture à cette époque, les plants obtenus par provignage donnent beaucoup jusqu'à la dixième année puis dépérissent. La pratique de la fumure pourrait aussi être en cause puisque dans certaines régions elle se faisait en un seul apport, massif, au moment de la plantation. Par la suite, la fumure n'étant pas renouvelée, son effet s'épuise au bout de quelques années et c'est seulement vers 1880 que les engrais chimiques apparaissent.
Quant à la vinification, on n'a pas d'indication précise sur la région mais on est sans doute proche de ce qu'en dit l'agronome Richard pour l'Ardèche. On se contentait d'écraser les raisins et de les laisser fermenter dans des cuves au petit bonheur pendant une quinzaine de jours. Passé ce délai, on tirait le vin et on pressurait la vendange. Les raisins abîmés étaient parfois cuvés à part d'où une qualité des vins très variable d'une année à l'autre, d'un pays à l'autre, d'un vigneron à l'autre (cité par Pierre Bozon page 94).
1. Première alerte: la crise de l'oïdium La première des maladies qui bouleversent la viticulture après 1850 est l'oïdium, appelée aussi maladie du "blanc" car ce champignon se manifeste par l'apparition d'un feutrage blanc-gris, d'aspect farineux sur les feuilles qui ont tendance à gondoler et se boursoufler. Les symptômes et le développement de cette maladie sont aujourd'hui bien connus et pas seulement des vignerons puisque l'oïdium affecte aussi des espèces d'ornement (rosiers, bégonias), de fruitiers (pommiers, groseillers), et de légumes (tomates, courgettes). La maladie s'installe au printemps avec les premières chaleurs alors que l'humidité est encore bien présente et que les écarts de température sont importants entre la nuit et le jour. Cette maladie arrive en France en 1847 et en vallée du Rhône en 1851 : on en prend conscience lorsqu'on voit le raisin flétrir, éclater ou pourrir sur les ceps de vigne atteints et on observe qu'elle touche surtout 'es vignes plantées dans les terrains humides. On essaye alors toute une série de remèdes dont la diversité montre le désarroi des viticulteurs: Pierre Bozon cite pour "Ardèche des préparations à base de soufre, de vinaigre, de chaux, de savon, de cendre, et même de suie. On essaie également de retarder ou d'avancer la taille. Tous ces procédés s'avèrent inefficaces et ce n'est qu'en 1855 qu'on trouve la parade en employant le soufrage. Cependant, la maladie continue à se développer pendant presque dix ans pour toute une série de raisons. Les produits chimiques, c'est nouveau: alors bien des vignerons se montrent hostiles à en mettre dans leur vigne. Le soufre coûte cher; il est donc difficile de se lancer dans un usage systématique de ce produit, surtout pour les petites exploitations familiales à revenu modeste, qui sont les plus nombreuses. De plus, l'action n'est efficace qu'en début d'invasion car au-delà de 15% de surface de feuille atteinte, l'efficacité d'une pulvérisation s'avère limitée. Enfin, la forte densité de ceps à "hectare favorisait trop la propagation de la maladie.
L'oïdium n'a pas eu l'effet
dévastateur du phylloxera mais il a freiné l'extension du vignoble observée
depuis près d'un demi-siècle. La production connaît un sérieux déclin.
Les rendements
déjà faibles (13
hectolitres à l'hectare de 1850 à 1852)
chutent à 7 hectolitres à l'hectare
de 1853 à 1856 puis
remontent un peu mais ce n'est qu'à partir de 1864 qu'on va retrouver un
niveau de production comparable à 1850 ou 1851. Le phylloxera. Le puceron dénommé Phylloxera vastatrix développe des larves qui forment de la galle (sorte de pustules) sous les feuilles de vigne (dessin du haut). Cett.e phase provoque peu de nuisances pour la plante mais certaines larves contaminent le sol et s'y reproduisent sans revenir à l'air libre. Ces larves piquent la pointe des racines, sucent la sève et là se créent des excroissances (ou nodosités) comme sur le dessin de la racine figurée à droite. En grossissant, ces excroissances éclatent, créant une plaie par où champignons et bactéries peuvent infecter la plante. Ce processus entraîne Ia_ mort des racines puis du cep tout entier.
Les autres parties du
dessin montrent un fragment de racine infesté de groupes de phylloxeras (en
bas à gauche) et des détails grossis d'un oeuf de phylloxera (au centre en
haut sous les feuilles), et de différents stades de développement de
l'insecte üeune, adulte et nymphe au centre, insecte ailé en bas). 2. Le phylloxera: un insecte dévastateur Devant les difficultés pour trouver une parade à l'oïdium, c'est par les essais de plantation de plants américains importés et supposés résister à l'oi'dium que va s'introduire dans le vignoble français le phylloxera, un puceron qui s'attaque aux racines de la vigne et qui lui par contre, causera des dégâts sans précédent en dévastant la plupart des vignobles.
Evolution de la surface en vigne pour l'ensemble de la Drôme de 1800 à 1955. Les chiffres qui ont servi à constituer çe graphique sont issus des impôts (contributions indirectes) et sont récapitulés dans le volumineux ouvrage de P. Galet sur les cépages et vignobles de France paru en 1964 (pages 1080 à 1082). Le graphique montre une extension du vignoble jusqu'en 1873 avec des paliers. De 1860 à 1873 le vignoble drômois atteint son maximum autour de 30 000 hectares (le pic de 1873 avec 35 871 ha est un chiffre que plusieurs spécialistes de l'agriculture drômoise considèrent comme exagéré).Puis, l'attaque du phylloxera réduit en dix ans les surfaces de deux tiers, le minimum étant atteint en 1884 avec 10800 ha. Par la suite, le vignoble drômois n'atteindra plus 20 000 ha. /1 se stabilisera vers 17 000 ha au début du XXe sièc/è puis 15 000 ha entre les deux guerres. Les creux occasionnés parles deux guerres sont bien minimes comparativement au désastre du phylloxera.
Le phylloxera apparaît en 1865 en basse vallée du Rhône puis remonte la vallée et atteint le sud de la Drôme en 1868. C'est cette année-là que le botaniste de Montpellier Jules- Emile Planchon le décrit et l' identifie_ Il fait passer une note à l'Académie des sciences le 3 août 1868 qui montre la gravité de la
situation. "Un. nouvel
ennemi de la vigne, plus funeste que l'oïdium, menace en ce moment de
détruire les vignobles de quelques départements riverains du Rhône,
notamment des Bouches-du-Rhône et de Vaucluse. Ce mal, que nous appellerons
étisie [on lui préfèrera le nom de phylloxera peu après] parce qu'il
a pour signe extérieur l'amaigrissement des ceps, entraîne rapidement la
perte totale des pieds envahis, et c'est par centaines d'hectares que ses
ravages commencent à se compter. Aux environs d'Orange, de
Châteauneuf-du-Pape, de Graveson, de St-Rémy. de St-Martin-de-Ia-Crau. près
d'Arles, le mal s'étend chaque année, depuis 1865 et 1866 époque bien
constatée de sa première apparition". L'attaque se généralise aux vignobles drômois à partir de 1870 et se propage rapidement. Le phylloxera est un, insecte: comme tout insecte il peut se déplacer facilement sur de grandes distances et c'est encore plus facile dans une région ventée. Le vigneron peut l'aider à voyager gratis sans le savoir: par temps humide les feuilles mortes et la terre qui collent aux semelles sont un moyen de transport. Comme tout puceron, il a une grande capacité de reproduction. Comme toute maladie souterraine, le phylloxera est malaisé à déceler. La galle est un signe précurseur mais on la rencontre sur beaucoup d'autres plantes cultivées infectées par d'autres pucerons. La deuxième année lorsqu'une grande partie du système racinaire est touché, la vigne a moins de fleurs, moins de raisins et ils mûrissent mal mais à ce stade bien des vignerons le confondent encore avec diverses maladies formant pourriture sur les racines (pourridié, ver blanc, gribouri). C'est seulement la troisième année lorsque la plupart des racines sont touchées que l'étendue des dégâts se manifeste car les ceps se dessèchent. Il est alors trop tard pour intervenir; les ceps crèvent l'année même ou ne survivent qu'un an ou deux. L'inquiétude gagne l'ensemble de la profession au point que les services agricoles mettent en place une enquête annuelle à partir de 1872 dans les départements viticoles pour suivre l'évolution de ce ravageur. Pour notre département, d'après cette enquête, le phylloxera a envahi en 1872 la moitié des vignes au sud de la rivière Drôme et la crise va aller en s'accentuant jusqu'en 1882. La progression du phylloxera est donc forte pendant une dizaine d'années, elle se réduira par la suite, les vignes à attaquer étant plus rares! Alors qu'en 1861 le canton de Montélimar compte 2330 ha de vignes, en 1880 il reste 481 ha non arrachés parmi lesquels 251 sont attaqués et en 1892 il ne restera plus que 13 ha (chiffres issus de cette enquête phylloxérique, cités par Daniel Faucher page 520),
3. Une lutte longue et difficile s'engage
Les premiers essais pour lutter contre ce fléau consistent à replanter avec les mêmes cépages, car on pense que c'est la vieillesse des vignes qui les rend particulièrement sensibles. Aucun résultat: il faudra trouver un autre remède. Dans la mesure où le phylloxera attaque les racines, on essaie alors de le noyer en inondant les parcelles pendant 30 à 40 jours l'hiver mais cette technique ne peut s'appliquer qu'en plaine près des cours d'eau. Monsieur Galet, chef de travaux de viticulture à l'école des sciences agronomiques de Montpellier, dit que dans le département, cette méthode a été tentée dans plusieurs vallées affluentes du Rhône dont le Roubion. Mais ce travail s'avère épuisant et donne de maigres résultats. D'ailleurs, les statistiques qu'il indique montrent que cette technique n'a jamais concerné plus de 200 hectares par an pour l'ensemble du département soit moins de 5% du vignoble attaqué (pages 1086 et 1087). En revanche, par la suite, la crainte du retour du phylloxera sera une des raisons de la plantation de vignes à nouveau dans des terres basses inondables au détriment des coteaux..,et de la qualité.
Mais la décennie 1870-1880 est surtout marquée par le nombre considérable de produits de traitement proposés et qui s'avèrent pour la plupart d'une efficacité comparable à de la poudre de perlimpinpin. Cette multiplication de produits de charlatans tient en partie son origine de la politique du ministère qui ouvre en 1870 un concours doté d'un prix de 20 000 francs- or en faveur de celui qui trouverait un procédé efficace et pratique. Plus de 5000 procédés furent proposés en quelques années tous aussi peu efficaces les uns que les autres au point que ce prix porté en 1874 à 30 000 francs- or, ne sera jamais attribué. Devant le désastre, de nombreux charlatans profitent de la détresse et la crédulité des vignerons pour vendre ces produits comme l'attestent les publicités dans la presse locale, et même les bulletins des jeunes syndicats agricoles. Les affiches publicitaires rassemblées au musée Victor Vermorel à Villefranche/Saône le montre ( Victor Vermorel était un riche propriétaire vigneron puis industriel du Beaujolais qui a inventé en 1884 le pulvérisateur "Leclair" pour lutter contre le phylloxera).
Parmi les insecticides, le sulfure de carbone étant l'un des rares qui va se montrer un peu efficace et devient un produit recommandé par l'administration. C'est un liquide qu'on fait pénétrer dans le sol avec des pals injecteurs (sorte de grandes seringues) et qu'on répartit dans quatre trous au mètre carré car le produit est toxique pour les racines. D'ailleurs aux débuts, les vignerons ont un peu de difficulté à en maîtriser l'usage et en traitant trop près les racines font crever les ceps avec le produit censé les sauver! Le traitement, un peu coûteux, est à renouveler deux ou trois fois par an. Se constituent alors des syndicats anti-phylloxéra regroupant plusieurs communes pour financer la lutte. Dans la Drôme, l'usage du sulfure de carbone est signalé dans l'enquête phylloxérique à partir de 1879. Il est appliqué sur quelques centaines d'hectares jusqu'en 1885 puis sur 1500 à 2000 ha de 1887 à 1900, année qu'on considère comme terminale dans le fléau du phylloxera (P. Galet, page 1086). Par son prix, il a cependant été davantage appliqué dans les vignobles de grands crus comme l'Hermitage que dans les vignobles communs. _Parallèlement à poursuite des recherches sur les insecticides, on s'oriente vers l'importation de plants américains résistants. Ils subissent aussi le phylloxéra mais leurs racines cicatrisent plus vite. Ces plants qu'on appelle producteurs directs américains vont constituer le premier grand mouvement de replantation. Les essais débutent dans la Drôme en 1872-1873 à Crest, Loriot et dans la région de Montélimar dit Daniel Faucher d'après les multiples documents sur le phylloxera qu'il a exploité aux Archives départementales de le Drôme. La Trappe d'Aiguebelle a planté dans l'hiver 1874-1875, 25000 pieds de Clinton et de Concord. L'économe du monastère écrit au Préfet de la Drôme dès ce moment là "nous sommes convaincus qu'il nous faudra renouveler nos vignobles par des cépages américains" (Faucher, page 519). Le Clinton, l' Herbemont et le Jacquez et d'autres plants américains sont utilisés. Ces producteurs directs américains connaissent une grande vogue. Ils ont la faveur de nombreux cultivateurs qui redoutent d'avoir à greffer. Cependant, on ne tarde pas à s'apercevoir que si les plants entièrement américains résistent au phylloxera, ils donnent un vin de moindre qualité que ce qui se faisait auparavant avec les cépages français. Ils semblent avoir un autre inconvénient, celui de mal s'adapter aux sols calcaires. Dans un deuxième temps, on se lance alors sur une solution mixte consistant à ne garder des plants américains importés que la partie basse (racines et pied de souche) qui constitue le porte-greffe et implanter dessus un greffon de cépage français. On a ainsi greffé les cépages rhodaniens en particulier la Syrah mais aussi fait des essais avec des cépages d'autres régions (le Gamay) sur des porte-greffe américains. De nombreux cultivateurs sont mal à l'aise avec la technique de greffage, le comité drômois du phylloxera incite comme dans d'autres départements, à la constitution d'écoles de greffeurs de vigne pour vulgariser la technique. On assiste là aux débuts de la vulgarisation agricole et cet aspect n'est pas sans importance pour Saint- Gervais puisque René Mounier dans l'historique présenté lors du cinquantième anniversaire de la Cave indique que c'est Emile Brun qui fonda à 8tGervais le 1 er avril 1884 la première école de greffeurs de vigne du département. L'un de ses poèmes y fait référence:
J'avais douze
ans
(= 1870) quand la mère
patrie
A l'horizon la vigne américaine, Les replantations démarrent de manière significative en Valdaine autour de Charols et St-Gervais à partir de 1884 et s'accélèrent après 1887 car en décembre de cette année-là, le gouvernement décide d'accorder des exonérations fiscales pour les vignobles nouvellement plantés. Pourtant, la reconstitution du vignoble de la Valdaine n'a pas suivi cette voie. Sous l'influence des hybrideurs d'Aubenas (Couderc et Seibel) ce sont les hybrides producteurs directs franco-américains qui sont arrivés peu après qui se sont imposés. Ils constitueront l'essentiel du nouveau vignoble de la Valdaine pendant près d'un siècle avant que se mette en place le programme de restructuration du vignoble piloté par la Cave, qui permettra le retour des cépages français, et notamment des cépages régionaux comme la Syrah. Claude Mesclon
Principaux documents
utilisés: On trouve aussi beaucoup d'informations dans les sites internet sur la vigne.
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