Retour page d'accueil

COMBATS POUR LA VIE ET L’HARMONIE

 

1. UN COMBAT POUR UNE TRANSFORMATION INTERIEURE DE L’ETRE HUMAIN

1.1. ¤ Vous l’avez sûrement remarqué. La Vie est partout dévalorisée. L’espèce humaine souffre de plus en plus de maladies chroniques et voit son "espérance de vie en bonne santé" diminuer. De nombreuses espèces animales et végétales sont en voie de disparition. Les forêts sont détruites, les océans sont pollués, le climat se dérègle. Tout ce qui existe, même l’espèce humaine, est transformé en marchandises. "Tout ce qui vit" devient objet marchand.

Tout est bon pour être transporté sur tous les modes possibles avec des moyens technologiques de plus en plus gigantesques. Sur les océans naviguent d’immenses porte-conteneurs, tel le Jules Verne, sous pavillon français, construit en Corée du Sud, le plus grand avec 396 mètres de long et 53,6 mètres de large, capable de transporter 16.000 conteneurs par voyage sur 20 "hauteurs" (11 en dessous et 9 au-dessus du niveau de la mer), pour un montant de marchandises d’½ milliard d’€. Sur les autoroutes circuleront bientôt des camions géants, des méga-camions ou gigaliners, ensembles routiers de 18,75 mètres à 25,25 mètres de long, dont le poids peut aller jusqu'à 60 T. Sur les rails circulent des trains qui peuvent dépasser les 1.000 mètres de longueur avec un chargement de 60 semi-remorques et 3.000 tonnes. Dans les airs également volent des avions-cargos tels l’Antonov-An-225 de 43 mètres de long, capable de transporter 250 T de fret.


Depuis la révolution néolithique, il y a 10.000 ans, les hommes ont indéfiniment montré leur volonté de puissance et ils ont inlassablement répété leurs mêmes stratégies guerrières aux conséquences catastrophiques, dont l’éradication des forêts par l’utilisation du bois pour l’énergie, les constructions, les guerres. Aujourd’hui, les entreprises multinationales poursuivent la déforestation systématique des territoires, éliminant les forêts primaires, pour des plantations industrielles de soja, de palmier à huile. La plupart des dirigeants ne pensent qu’échanges commerciaux et n’hésitent même pas à vendre des armes de guerre de plus en plus destructrices. Toutes les civilisations anciennes se sont effondrées et la civilisation occidentale mondialisée est elle-même menacée de disparition ! Pour l’avenir de l’humanité, il devient nécessaire que chaque habitant de la Terre guérisse ses blessures intimes et sociales, fasse sa révolution intérieure, découvre la paix et l’harmonie en lui et médite cette phrase de Carl Gustav JUNG : "En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas".

1.2. ¤ Des responsables politiques actuels proposent d’autres modèles, tel le Président de l’Uruguay, José MUJICA CORDANO, [http://www.goodplanet.info/debat/2014/05/15/jose-mujica-president-different/] :

Soit tu parviens à être heureux avec peu, sans bagages, parce que ce bonheur est en toi, soit tu n’accompliras rien. Lutter pour la liberté, c’est lutter pour disposer de temps libre.  Ce n’est pas l’apologie de la pauvreté mais celle de la sobriété. Mais comme nous avons inventé une société consumériste, l’économie doit croître. Nous avons inventé une montagne de besoins superficiels ; nous vivons en achetant et en jetant. Mais ce que l’on dépense vraiment, c’est notre temps de vie. Parce que lorsque j’achète quelque chose ou que toi tu achètes quelque chose, tu ne l’achètes pas avec de l’argent, tu l’achètes avec le temps de vie que tu as dépensé pour gagner cet argent. A cette différence que la seule chose qui ne peut pas être achetée, c’est la vie. La vie ne fait que s’écouler et quel malheur de l’employer à perdre notre liberté. J’ai appris la valeur des choses vivantes. J’ai aussi appris à converser avec celui que j’ai en moi. C’est un personnage que tu oublies souvent face à la frivolité de la vie. Je recommande de parler avec celui qui est en nous, avec ses interrogations, ses défis, ses reproches, ses blessures…Je veux transmettre qu’il est possible de tomber et de se relever. Sont défaits ceux qui arrêtent de lutter, et arrêter de lutter, c’est arrêter de rêver. Lutter, rêver et aller contre le sol en se confrontant à la réalité, c’est tout ça qui donne sens à l’existence, à la vie.


2. UN COMBAT POUR LA SAUVEGARDE DE NOS MEILLEURS ALLIÉS, LES ARBRES

2.1. ¤ La destruction des paysages et du patrimoine se poursuit        

Dans les travaux publics, les blessures des branches et des racines des arbres sont fréquentes sur les chantiers, favorisant la pénétration dans leur bois des champignons, bactéries, et insectes xylophages. Dans les forêts, les coupes à blanc deviennent la règle, comme dans la forêt de Saoû ou sur le Mont Rachas. En ville, les promoteurs s’apparentent à des dévoreurs de terres et d’espaces. Ils procèdent à des abattages inconsidérés d’arbres comme récemment dans le quartier Maubec à Montélimar. Le D.L. a titré en page 8 de son édition du mercredi 11 juin 2014 : "L’abattage d’arbres provoque une vive émotion". Les arbres, bien que moins utilisés pour les besoins propres de l’homme, ne sont pas vraiment préservés car ils sont méprisés. Ils sont pourtant nos meilleurs alliés affirme avec vigueur Francis HALLÉ [http://www.lexpress.fr/culture/cinema/francis-halle-les-arbres-sont-nos-meilleurs-allies_1298839.html].

2.2. ¤ La haine de l’arbre n’est pas une fatalité

 

 

Alain BARATON publie "La Haine des arbres n'est pas une fatalité" aux éditions Actes Sud. Ce qui le révolte, lui qui aime passionnément les arbres, ce sont les multiples outrages que les hommes font subir à ces végétaux exceptionnels. Dans cet ouvrage en forme de pamphlet, il plaide, avec la véhémence et l'humour qu'on lui connaît, pour qu'enfin les arbres soient respectés et protégés. Pour qu'enfin on les considère non pas comme des morceaux de bois inertes, mais comme des êtres vivants dont le rôle est primordial pour la beauté et la préservation de notre environnement, pour notre santé et pour notre équilibre.


S’il est connu pour ses ouvrages sur le jardin au ton souvent humoristique, Alain Baraton change pour une fois de registre dans son nouveau livre. Car, dans “La Haine de l’arbre n’est pas une fatalité”, il parle d’un sujet qui lui tient particulièrement à cœur : la protection des arbres remarquables. « Je suis toujours effondré de constater que les arbres sont victimes de la folie des hommes, explique-t-il. Pour des projets immobiliers ou des parkings, on n’hésite pas à abattre des arbres parfois centenaires ! ».

http://www.actes-sud.fr/catalogue/botanique/la-haine-des-arbres

 

2.3. ¤ L’homme qui plantait des arbres

 

Jean GIONO a écrit en 1959 "L’Homme qui plantait des arbres" pour « faire aimer à planter des arbres », selon ses termes. Il raconte l’aventure d’un berger solitaire en Provence, Elzéard Bouffier, qui passe la fin de sa vie à semer et planter des arbres dans les collines où l’exploitation humaine incontrôlée avait créé un désert. Avec l’arbre revenu, c’est en fait toute la vie qui revient dans ses contrées. La nouvelle véhicule de nombreux messages, écologiques, humanistes, politiques. L'histoire est considérée comme une parabole de l'action positive de l'homme sur son milieu et de l'harmonie qui peut s'ensuivre.

 

Le récit de Giono a donné lieu à un film d’animation du même nom, réalisé par l'illustrateur Frédéric BACK et lu par Philippe NOIRET.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Homme_qui_plantait_des_arbres  http://lesbenard.eu/lGlaude/Ecole/Arbres-Giono/

                                                                                                                                          Léon-Etienne CREMILLE le 6 juillet 2014