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                                                             Bouturez vos rosiers ...

 

    Rien de plus facile que multiplier soi-même ses rosiers préférés (comme de nombreuses plantes) En septembre, on   pratique la bouture avec des rameaux semi-aoûtés, c’est-à-dire légèrement durcis car lignifiés. Voici ma technique, en quelques photos :
 

 

Prélevez un fragment de tige défleurie d’une vingtaine de cm de longueur, en la sectionnant juste au dessous d’une feuille.
Dans un pot de taille moyenne, versez un mélange léger à base de sable, terreau et terre de jardin.

Prévoyez 3 ou 4 boutures par pot, car il y a des échecs.

Otez la plupart des feuilles du rameau. Ne gardez que 1 ou 2 feuilles du sommet.

On peut tremper le bas du rameau dans de la poudre d’hormone de bouturage (facultatif).

Avec un bâtonnet, creusez l’emplacement de la tige jusqu’au fond du pot. Piquez le rameau et tassez la terre autour. Arrosez doucement.

 

 

 

En attendant l’existence de racines, il faut conserver les boutures dans un air saturé d’humidité pour réduire l’évaporation qui se fait par les feuilles. Le plus simple : recouvrez le pot d’un sac en plastique transparent ( les sacs grand format pour congélation font bien l’affaire ). Placez le tout à l’ombre à l’extérieur ou dans une serre froide. Veillez à maintenir l’humidité en arrosant régulièrement : la présence de buée sur les parois du sac est un bon indicateur.

On voit que la bouture a réussi lorsque le bas du rameau n’a pas noirci, au bout de un à deux mois.

Par contre, ne pas croire que le développement précoce de bourgeons est signe de reprise car la plante peut amorcer un développement en puisant dans ses réserves.

 

 

En moyenne, sur 3 rameaux, 1 ou 2 reprennent. Au printemps suivant, les plantes vont se développer sur leurs nouvelles racines. Vous pouvez alors les mettre en terre, sans casser la motte pour préserver les racines. Ou bien, transplantez-les individuellement dans un pot plus grand, et attendez l’automne suivant pour les planter.

Difficile de préciser quels sont les rosiers bouturables.

Certaines variétés s’y prêtent mieux que d’autres.

                                                         Bernadette Noyer