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1. Avons-nous conscience
de l’ineffable magie de notre lieu de vie ? 1.1.
Une planète bleue et ronde, merveilleuse et silencieuse, "perdue"
dans l’espace noir ¤
Le
programme Apollo, destiné à
l'exploration humaine de la Lune, a été décidé en 1961. Il a démarré par 2
missions exploratoires en décembre 1968
et mai 1969 durant lesquelles des
astronautes ont tourné autour de la lune sans se poser. Il a ensuite permis à
12 astronautes d'alunir au cours de 6
missions étalées sur 3 ans et demi, entre
juillet 1969 et décembre 1972, d’explorer le sol lunaire, de déposer des
appareils scientifiques, de récolter 382 kg d'échantillons de roches
rapportés sur Terre pour être analysés. L’humanité entière a pu enfin prendre
conscience avec ses propres yeux de l’harmonie
mais aussi des limites physiques de
notre planète.
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http://www.notre-planete.info/photos/photo.php?id=375&gal=1 ;
http://www.maxisciences.com/programme-apollo/mission-apollo-17-apres-
que-leur-vaisseau-a-ete-libere-de-la-fusee-les-trois-astronautes-ont-pu-
observer-la-terre-s-eloigner-et-prendre-cette-superbe-photo-devenue-celebre-blue-marble_pic56180.html
¤
Sur
notre terre, nous avons la chance de contempler chaque jour des spectacles
éblouissants :
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Lever
de soleil en Drôme (décembre 2012) Coucher
de soleil en Haute Garonne (décembre 2012)
1.2. Une planète vivante, en mouvement
autour du soleil, insérée en 3ème position
Les savants des 16ème
et 17ème siècles ont compris et décrit le fonctionnement du système
solaire, un soleil accompagné de huit planètes
et de deux ceintures d’astéroïdes qui
tournent autour de lui. La Terre est située entre les planètes
Vénus, avant laquelle tourne Mercure, et Mars,
au-delà de laquelle tourne une
ceinture d’astéroïdes. Plus loin, évoluent de grosses planètes
gazeuses, comme Jupiter et Saturne. Les astéroïdes,
pas loin de 600.000,
sont de petites planètes, des rochers, dont la taille n'excède pas la
centaine de kilomètres. Certains d’entre eux croisent
l’orbite de la Terre
et sont considérés comme objets potentiellement dangereux à cause du risque de
collision. Appelés géo-croiseurs,
ils
sont étroitement surveillés. Il est
possible d’admirer de nombreuses photographies remarquables, très belles, sur
la taille comparative des différentes
planètes entre elles, des planètes par
rapport au Soleil, des étoiles entre elles, dont avec le soleil :
http://www.systemesolaire.net/presentation.html ; http://astroplanetes.net/system-solaire.html .
2. Avons-nous
conscience de l’innommable stupidité de notre modèle de vie ?
2.1.
Nous utilisons un système économique destructeur des conditions de Vie sur
Terre
A la même époque que celle
de la conquête spatiale est posé le problème des "limites de la croissance". Etonnante synchronicité !
Quelques hommes qui occupaient des postes importants dans leurs pays
respectifs, dont Aurelio Peccei, vice-président d'Olivetti,
et Alexander King,
ancien directeur de l'OCDE, ont créé en
1968 le club de Rome. Ils ont examiné
le problème de l'évolution
du monde pris dans sa globalité et ont tenté de
cerner les limites de la croissance.
Dans ce but, ils ont adressé une commande
au M.I.T., Massachussetts Institute
of Technologie, qui a constitué une équipe de quatre jeunes chercheurs sous la
direction de
Dennis Meadows. Treize scénarios ont été élaborés, treize trajectoires
possibles, par simulation des interactions entre population,
croissance
industrielle, production alimentaire et limites des écosystèmes terrestres,
allant de l’effondrement à l’équilibre. Le fruit de
ces études a fait l’objet d’un
rapport publié le 1er mars
1972 "The Limits To Growth" (en
anglais) soit "Les limites à la croissance"
(en français), sous-titré "Halte à la croissance ?".
A l’époque,
le choix d’un changement de trajectoire aurait dû être décidé. Rien n’a hélas été
fait ! A l’occasion du 40ème anniversaire de son
premier rapport,
le club de Rome vient d’en publier un second le 24 mai 2012, "LES
LIMITES A LA CROISSANCE DANS UN MONDE FINI",
qui confirme les
conséquences dramatiques d’une croissance économique et démographique
exponentielle dans un monde fini et qui conclut que
le pire scénario l’emporte
désormais sur les autres, celui de la dégradation continuelle de l’environnement
et de la diminution rapide des ressources,
celui de l’effondrement du système
économique, ce qui signifie une chute combinée et rapide de la population, des
ressources, de la production
alimentaire et industrielle par tête.
2.2.
Nous retardons la décision de l’indispensable changement de notre modèle de vie
Le techno-système économique
basé sur la croissance et le "toujours plus" réclame perpétuellement
son "lot" de ressources naturelles et produit
continuellement son "lot"
de dégradations et de pollutions des milieux naturels. Il exige "sans
limites" des voies de contournement des villes, des zones
d’activités, des
aéroports, des gares TGV. Il multiplie "sans fin" la production et le
besoin de voitures, de camions, d’avions. Il entraîne la destruction
insensée
de milliers d’hectares de terres agricoles fertiles et l’appauvrissement
continuel des paysages. Il provoque l’accroissement des émissions de
produits
toxiques et un réchauffement effectif et inquiétant du climat. Face à ce
désastre, changeons nos idées et adoptons vite de nouveaux modes
de vie
en harmonie avec les écosystèmes.
Léon-Etienne CREMILLE le 4 janvier
2013