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Bonne Année 2013 sur notre Planète TERRE

dans l’entente entre les hommes et l’harmonie avec la Nature

 

 

1. Avons-nous conscience de l’ineffable magie de notre lieu de vie ?

1.1. Une planète bleue et ronde, merveilleuse et silencieuse, "perdue" dans l’espace noir

¤ Le programme Apollo, destiné à l'exploration humaine de la Lune, a été décidé en 1961. Il a démarré par 2 missions exploratoires en décembre 1968 et mai 1969 durant lesquelles des astronautes ont tourné autour de la lune sans se poser. Il a ensuite permis à 12 astronautes d'alunir au cours de 6 missions étalées sur 3 ans et demi, entre juillet 1969 et décembre 1972, d’explorer le sol lunaire, de déposer des appareils scientifiques, de récolter 382 kg d'échantillons de roches rapportés sur Terre pour être analysés. L’humanité entière a pu enfin prendre conscience avec ses propres yeux de l’harmonie mais aussi des limites physiques de notre planète.


1-1-1- La Terre vue de la banlieue de la lune, le 24 décembre1968 (mission Apollo 8)

1-1-2. La Terre vue de son espace proche, le 7 décembre 1972 (mission Apollo 17)

http://www.notre-planete.info/photos/photo.php?id=375&gal=1 ; http://www.maxisciences.com/programme-apollo/mission-apollo-17-apres-
que-leur-vaisseau-a-ete-libere-de-la-fusee-les-trois-astronautes-ont-pu-
observer-la-terre-s-eloigner-et-prendre-cette-superbe-photo-devenue-celebre-blue-marble_pic56180.html

¤ Sur notre terre, nous avons la chance de contempler chaque jour des spectacles éblouissants :

 

 

 

                                                    1-1-3. La Terre et ses fabuleux ciels à l'aurore et au crépuscule

                                  Lever de soleil en Drôme (décembre 2012)                   Coucher de soleil en Haute Garonne (décembre 2012)                             

1.2. Une planète vivante, en mouvement autour du soleil, insérée en 3ème position         

Les savants des 16ème et 17ème siècles ont compris et décrit le fonctionnement du système solaire, un soleil accompagné de huit planètes
et de deux ceintures d’astéroïdes
qui tournent autour de lui. La Terre est située entre les planètes Vénus, avant laquelle tourne Mercure, et Mars,
au-delà de laquelle tourne une ceinture d’astéroïdes. Plus loin, évoluent de grosses planètes gazeuses, comme Jupiter et Saturne. Les astéroïdes,
pas loin de 600.000,  sont de petites planètes, des rochers, dont la taille n'excède pas la centaine de kilomètres
. Certains d’entre eux croisent
l’orbite de la Terre et sont considérés comme objets potentiellement dangereux à cause du risque de collision. Appelés géo-croiseurs, ils
sont  étroitement surveillés. Il est possible d’admirer de nombreuses photographies remarquables, très belles, sur la taille comparative des différentes
planètes entre elles, des planètes par rapport au Soleil, des étoiles entre elles, dont avec le soleil :

http://www.systemesolaire.net/presentation.html ; http://astroplanetes.net/system-solaire.html .

2. Avons-nous conscience de l’innommable stupidité de notre modèle de vie ?

2.1. Nous utilisons un système économique destructeur des conditions de Vie sur Terre

A la même époque que celle de la conquête spatiale est posé le problème des "limites de la croissance". Etonnante synchronicité !
Quelques hommes qui occupaient des postes importants dans leurs pays respectifs, dont Aurelio Peccei, vice-président d'Olivetti,
et Alexander King, ancien directeur de l'OCDE, ont créé en 1968 le club de Rome. Ils ont examiné le problème de l'évolution
du monde pris dans sa globalité et ont tenté de cerner les limites de la croissance. Dans ce but, ils ont adressé une commande
au M.I.T., Massachussetts Institute of Technologie, qui a constitué une équipe de quatre jeunes chercheurs sous la direction de
Dennis Meadows. Treize scénarios ont été élaborés, treize trajectoires possibles, par simulation des interactions entre population,
croissance industrielle, production alimentaire et limites des écosystèmes terrestres, allant de l’effondrement à l’équilibre. Le fruit de
ces études a fait l’objet d’un
rapport publié le 1er mars 1972 "
The Limits To Growth" (en anglais) soit "Les limites à la croissance"
(
en français), sous-titré "Halte à la croissance ?".

A l’époque, le choix d’un changement de trajectoire aurait dû être décidé. Rien n’a hélas été fait ! A l’occasion du 40ème anniversaire de son
premier rapport, le club de Rome vient d’en publier un second le 24 mai 2012, "LES LIMITES A LA CROISSANCE DANS UN MONDE FINI",
qui confirme les conséquences dramatiques d’une croissance économique et démographique exponentielle dans un monde fini et qui conclut que
le pire scénario l’emporte désormais sur les autres, celui de la dégradation continuelle de l’environnement et de la diminution rapide des ressources,
celui de l’effondrement du système économique, ce qui signifie une chute combinée et rapide de la population, des ressources, de la production
alimentaire et industrielle par tête.

2.2. Nous retardons la décision de l’indispensable changement de notre modèle de vie

http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2012/12/25/petits-cadeaux-de-fin-d%e2%80%99annee-en-images/#more-432

Le techno-système économique basé sur la croissance et le "toujours plus" réclame perpétuellement son "lot" de ressources naturelles et produit
continuellement son "lot" de dégradations et de pollutions des milieux naturels. Il exige "sans limites" des voies de contournement des villes, des zones
d’activités, des aéroports, des gares TGV. Il multiplie "sans fin" la production et le besoin de voitures, de camions, d’avions. Il entraîne la destruction
insensée de milliers d’hectares de terres agricoles fertiles et l’appauvrissement continuel des paysages. Il provoque l’accroissement des émissions de
produits toxiques et un réchauffement effectif et inquiétant du climat. Face à ce désastre, changeons nos idées et adoptons vite de nouveaux modes
de vie en harmonie avec les écosystèmes.


                                                                                                                                                                        
Léon-Etienne CREMILLE le 4 janvier 2013