Biodiversite et société

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l faut sans cesse garder à l'esprit ce que de nombreux scientifiques évoquent, le risque d'une 6ème extinction de masse, d'une rapidité foudroyante au regard de l'histoire de la Terre, dans laquelle serait engloutie l'espèce humaine. (Emission 3D)

1- L'exigence de la réconciliation

C'est par ce préambule sinistre que démarre l'émission 3D du 6 mai 2012 sur France Inter, animée par Stéphane Paoli, qui avait invité deux scientifiques passionnantes, Cynthia Fleury, Philosophe politique, chercheure, chargée de mission au CNRS, et Anne-Caroline Prévot-Julliard, Chargée de recherche au CNRS, biologiste de la conservation au museum d'histoire naturelle, à réécouter sur http://www.franceinter.fr/emission-3d-le-journal-l-exigence-de-la-reconciliation-entre-biodiversite-et-societe-la-seine-pour-f

Ces deux scientifiques, loin de sombrer dans le pessimisme, présentent des pistes, rassemblées dans un livre qu’elles ont dirigé en commun : "L'exigence de la réconciliation-Biodiversité et société", pour sortir du catastrophisme ambiant et créer des dynamiques de changements. Elles précisent que nous devons bien prendre conscience que nous courons à notre propre anéantissement en spoliant la Nature et que nous devons donc abandonner le "Credo positiviste" selon lequel l’Homme serait le maître de la Nature, pourrait l’exploiter, la dévaliser, la polluer, la détruire, à tout-va. Elles nous enseignent que nous devons procéder à un gigantesque changement de paradigme pour que notre espèce ne disparaisse pas, nous suggèrent que nous devons engager un indispensable travail de développement personnel et affiner notre propre constitution psycho-corporelle. Notre cerveau n’est pas terminé, comme l’affirmait déjà Arthur Koestler dans son livre "Le Cheval dans la locomotive".

2. Les fonctionnements conflictuels de nos cerveaux

e journaliste et écrivain Patrice Van Eersel, interviewé par le trimestriel "inexploréà l’occasion de la sortie
de son dernier livre
: "Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner", déclare : "Quand j’avais vingt ans, Le Cheva ldans la locomotive d’Arthur Koestler m’a particulièrement marqué. Selon lui, le cerveau de l’humain s’est construit trop vite, en deux ou trois millions d’années tout au plus. Et ce très gros cortex, siège de la pensée, de la raison et du langage, entre en permanence en conflit avec notre cerveau archaïque, le fameux cerveau reptilien, régi par la nécessité : lutter, manger et boire. Koestler émit l’hypothèse que les parois entre nos deux cerveaux étaient sans doute trop fines. L’être humain est génial mais bâclé. Selon lui, ce court-circuit funeste devrait nous conduire à un suicide collectif."

Cela n’est pas très réjouissant mais peut fournir une explication aux comportements aberrants et
suicidaires de l’espèce humaine depuis toujours mais d’une façon encore plus exacerbée depuis deux cent ans, avec une intensité accrue depuis une cinquantaine d’années. Chacun le constate sous ses propres yeux : sous l’influence des activités humaines, le CLIMAT se détraque, la VIE se détruit.

3. Le dépassement de nos comportements barbares

Patrice Van Eersel ajoute aussitôt le commentaire suivant: "A mon sens, nous pouvons nourrir l’espoir de dépasser le hiatus souligné par Koestler et même voir apparaître une nouvelle sorte d’Homo sapiens, un Homo ecologicus." Puisse cet évènement surgir ! C’est une Urgence, pas une Utopie.

4. L’abondance est le fruit du "partage" [http://www.incredible-edible-freland.fr/?p=606]

Pour cela, oeuvrons à l’avènement d’une société du partage, plus juste, plus abondante, basée sur la coopération entre les Hommes, le développement de la Culture, la réconciliation avec la Nature, l’épanouissement du Corps, tels les "citoyens du monde" engagés dans le processus des "Incroyables Comestibles". Souhaitons ne plus lire dans Le Dauphiné des titres révoltants tels que : Ces terres agricoles qui disparaissent (Mardi 15 février 2011) ; MONTELIMAR Chabert & Guillot: la grande cheminée n'est plus (Mardi 17 mai 2011) ; Montélimar : Oui à la déviation (Mardi 28 février 2012).

                                                                                                              Léon-Etienne CREMILLE le 4 juin 2012

 

          

ALLER VERS LES AGRICULTURES LOCALES, BIOLOGIQUES ET PAYSANNES

 1. Lutter contre l’uniformisation des cultures, la dégradation de la nature

1.1.  Industriels en patron des agriculteurs

1.2.  Paysans en lutte contre leur asservissement

  2. Lutter contre l’empoisonnement des campagnes par les pesticides

2.1. Pulvérisation de pesticides sur des céréales

2.2. Pulvérisation de pesticides sur des sols nus

 3. Lutter contre la marchandisation des animaux, êtres vivants sensibles

3.1. Vache industrielle sans ses cornes, déprimée

3.2. Vache paysanne avec ses cornes, fière